Située au CŒUR DE L’AFRIQUE, la RÉPUBLIQUE du TCHAD se trouve à la charnière des grandes régions du continent. Le pays couvre une superficie de 1.284.000 km², entre le 8ème et le 24ème degré de latitude Nord.Il partage des frontières avec la Libye au Nord, le Soudan à l’Est, le Niger, le Nigeria et le Cameroun à l’Ouest et la République Centrafricaine au Sud.Il s’étend au Nord sur le Sahara méridional, avec le massif du Tibesti partiellement montagneux et volcanique, où culmine le mont Emi-Koussi avec 3415 m de hauteur.Le Sud est couvert par la savane sur les plateaux et par quelques zones de cultures, les plus souvent irriguées.Les principaux fleuves sont le Chari (1200km), et le Logone (970km) orientés Sud-Est et Nord-Ouest, qui se rejoignent à N’Djaména avant d’aborder le Lac-Tchad (4ème plan d’eau d’Afrique) à l’Ouest du pays.La population est estimée à plus 12 000 000 d’habitants, avec une densité moyenne de 6 habitants au km² et une croissance annuelle de 2,8%. La réparation de la population sur le territoire national est particulièrement déséquilibrée, au profit du Sud du pays. Reconnu comme un pays (Tchad) vaste et de faible densité humaine, il connaît pourtant d’importants contrastes.Le tiers du pays est occupé par le sahara, et presque vide d’hommes. Plus au Sud se trouve le Sahel, où les précipitations sont plus importantes, de 300 à 600 mm. C’est dans le Sud de cette zone que se trouve la capitale N’Djaména, ainsi que le Lac-Tchad. Plus au Sud encore se trouve le Sahel, une zone de savane où les précipitations peuvent dépasser 900 mm. C’est là, dans le Sud-Ouest, qu’en moyenne les densités de populations sont les plus élevées.Le Nord et le Centre représentent les deux tiers de la superficie du pays et comptent environ 30% de la population totale.Les principales villes sont N’Djaména (la capitale), Moundou, Sarh, Abéché, Faya, et Doba.

PAYSAGE :

Terre de lumière, le Tchad est resté un pays authentique, véritable carrefour de civilisations, couvert de paysages somptueux que les amoureux des grands espaces ne pourront oublier.Les migrations lentes des tribus nomades, les soirs d’orges, le rire des femmes nonchalantes, le soleil au couchant sur les rochers rougeoyants sont autant d’images parlantes.

CLIMAT

Le climat du Tchad est déterminé par deux masses d’air : l’Harmattan, chaud et sec, qui apporte des vents en provenance du Sahara et la Mousson, une masse d’air maritime, équatoriale, humide et fraîche, qui apporte des vents du Sud-Ouest.Entre ces deux masses, le front intertropical, en se déplaçant, rythme les saisons : saison très chaude d’avril à mai (50°c), saison sèche et fraîche de décembre à mars. En fonction des pluies, inégalement réparties, on distingue trois zones climatiques : climat Désertique au Nord (moins de 250 mm), climat Sahélien – capitale comprise (200 à 500 mm de juin à septembre), régime Tropical semi-humide au Sud (plus de 500 mm).Au Nord, c’est la zone saharienne, aux grandes étendues de sable parsemées de palmeraies. Les précipitations ne dépassent pas 25 mm. Le Nord survit grâce à la cueillette dans des oasis où poussent des palmiers, dattiers et aussi grâce à l’élevage d’espaces particulièrement adaptées au climat désertique comme les chameaux. Au Centre, c’est la zone sahélienne, dominée par les steppes à épineux et les baobabs. Au Sud, la zone tropicale renferme des savanes boisées et les prémices de la forêt équatoriale.Le Sud au pays qui reçoit suffisamment de précipitations (entre 600 et 1200 mm/an) est propice aux activités agricoles. Le centre, faiblement arrosé (entre 300 et 600 mm/an), est favorable aux activités pastorales.

Moyenne des températures à N’Djaména :

  • Au mois d’Avril : 23 °c (nuit) à 42 °c (jour)
  • Au mois de Décembre : 14 °c (nuit) à 33 °c (jour)

RELIEF

Le territoire de la République du Tchad occupe la moitié orientale d’une vaste cuvette, bordée par le Tibesti au Nord, les massifs montagneux de Ennedi et le Ouaddaï à l’Est, les plateaux du Bauchi (Nigeria) et de l’Aïr (Niger) Ouest, les plateaux de l’Oubangui et les Monts du Mandara (Cameroun) au Sud.L’ensemble Tchadien offre une grande variété de reliefs : l’extrême Nord du pays épouse les formes imposantes du Tibesti, massif volcanique en sommeil où se côtoient des pics pouvant atteindre 3 400 m, (Emi-koussi 3 414 m, Tarso Emissi 3 376 m, pic Toussidé 3 315 m) et des hauts plateaux (compris entre 2 000 et 3 000 m) au milieu desquels on peut découvrir des lacs salés bleus, verts ou rouges.

En bordure de ce massif, les régions désertiques du Borkou et de l’Ennedi présentent un relief en marches d’escalier. Puis vient le relief peu contrasté du Kanem, de l’Eguey et du Djourab, né d’une alternance de dunes et de dépressions, de dénivellations d’une trente de mètres.Le passage se fait progressivement jusqu’aux bassins du Chari et du Logone composés de bas plateaux sablonneux et de plaines inondables.Les plaines du bas-Chari et du bas-Logone s’abaissent sensiblement jusqu’au Lac-tchad. Le lac qui a donné son nom au pays représente la zone la plus basse de la cuvette (280 m environ). Il était, aux environs de 5 000 ans avant notre ère, une véritable mer qui occupait au moins un quart de l’Etat Tchadien. Son assèchement progressif l’a réduit de 25 000 km² à 10 000 km² selon les saisons.

ART RUPESTRE

Les sites de l’Ennedi se trouvent dans des vallées où les rivières ne coulent que très rarement aujourd’hui, et seulement sur quelques kilomètres au gré des orages. Les grottes et les abris où l’on peut contempler des peintures se trouvent le plus souvent au pied des escarpements, à diverses hauteurs et précédés d’une terrasse dominant une grande plaine.Il n’est pas nécessaire que la falaise soit haute ou que, le bloc de grès présente d’imposantes surfaces planes pour trouver de l’art rupestre. Il semble que, le biotope ait plus d’importance que, la qualité des parois.Cet art intimement lié à l’environnement des sites et tout randonneur remarquera, qu’il y fait souvent « bon vivre » et camper. Certaines de ces grottes sont encore utilisées par les nomades comme consignes à bagages.

PANORAMIQUE DES SITES ET ATTRAIS TOURISTIQUE

Lac-Tchad, constitue à lui seul un Monument Touristique avec ses chenaux entourés de hautes herbes propices à l’observation de la faune, des milliers d’oiseaux et troupeaux d’hippopotames y vivent.

Le Parc National de Zakouma est le plus grand parc du pays et beaucoup de bailleurs, surtout la France et l’Union Européenne, soutiennent techniquement et financièrement le gouvernement du Tchad dans sa préservation.

Dans la zone soudano-sahélienne, divers parcs regroupent l’essentiel de la faune sauvage, en particulier à Zakouma. Plusieurs zones de chasse existent, surtout le long du Chari au Centre et au Sud du Pays.

La Région du Chari-Baguirmi compte plusieurs sites touristiques entre autres, le Musée National et Maison du Patrimoine, le marché, le Mosquée roi Façail, le Musée de Gaoui, la Station Touristique de Douguia, la réserve de faune de Mandélia, Hadjer El Hamis.

Dans le Borkou -Ennedi-Tibesti (BET), on trouve la palmeraie de Faya-Largeau, les ruines à proximité des localités de Yen, Ai-Galaka et Kirdimi, les grottes et fresques de kazer et de yarda à proximité de Tigui, les sites préhistoriques aux alentours de Faya-Largeau, les sites préhistoriques de Fada et d’Oudinuger et les gravures rupestres de Zouar, le Guelta d’Archei, un étroit canyon aux parois verticales et murailles de rocher rouge percées de grottes habitées par les cynocéphales, les grandioses pics du Tibesti : Emi-koussi avec 3 415 m etc; les aiguilles de Sissé, le Trou au Natron (vaste cratère volcanique avec le lac et cône adventif de 8 km de diamètres et 700 m de profondeur, la palmeraie de Bardaï, le Soléatare de Sborom, source thermale riche en sulfate et acide sulfurique libre, le Gonoa .

 

Les ruines d’Ouara (Patrimoine Mondial), ancienne capitale du royaume du Ouaddaï, Ouara est située à environ 60 kilomètres au Nord-ouest de l’actuelle capitale Abéché. La cité a été abandonnée par ses souverains au 19ème siècle à cause de la sécheresse. De cette cité, il ne reste que les ruines du palais du Sultan Abdel-Kerim Ibn Djamé. Ce palais a été construit en briques cuites au 16ème siècle par un architecte Egyptien. Il est entouré d’une enceinte murale qui couvre environ 325 m de diamètre, encore debout malgré certaines dégradations dues aux intempéries. Le palais comporte plusieurs bâtiments dont entre autres : la résidence du sultan comprenant un rez-de-chaussée et un étage; une haute tour de guet; une salle de conseils et des audiences, un important édifice de 8 m de haut caractérisé par des murs de 1 m d’épaisseur, le logement des épouses princières. Une mosquée s’élève à l’extérieur de la grande enceinte. C’est un bâtiment de 25 m sur 27 m en briques cuites également.

 

Autres patrimoines mondiaux : Les gravures et peintures rupestres de l’Ennedi et du Tibesti, la région d’Archei; le paysage naturel, culturel et son art rupestre; Lac-Tchad ; le site métallurgique de Begon II; les curieuses mines de fer de Télé-Nugar; les lacs d’Ounianga; le national de Zakouma; le parc national de Manda ; le site à hominidés anciens du Djourab; Toumaï, ce dernier, est un crâne découvert en juillet 2002 dans le désert du Djourab au Nord du Tchad. Tout juste un an après sa campagne de fouilles dans le désert du Djourab Michel Brunet, Directeur de la Mission Paléoanthropologique Franco-Tchadienne (MPFT), livre enfin ses conclusions sur son extraordinaire découvert : un crâne appartenant, selon lui, au plus vieil hominidé connu à ce jour. Baptisé « Toumaï », il est âgé de six (6) à sept (7) millions d’années, soit deux fois plus que vieux que LUCIE.

                                                                                                                                                                                                Source : site-web de l’Office  National

                                           du Tourisme du Tchad